L'Importance de la Diplomatie Économique dans les Investissements Sociaux
En somme, Les aspirations de développement des entreprises et des entrepreneurs doivent trouver un équilibre entre les structures issues de leur culture et leur histoire et les impératifs des relations internationales. Ils devraient se présenter comme des entités novatrices et actives, considérant leurs contextes locaux et mondiaux, tout en intégrant des facteurs sociologiques, politiques et économiques. Par conséquent, la diplomatie économique est un secteur essentiel qui requiert une attention particulière aux relations internationales et à l'innovation avancée.
Rachid BEKKAJ
Diplomatie économique: La mise en investissement dans les liens sociaux
Rachid BEKKAJ
Sociologue
Il est primordial de souligner que les entreprises dans chaque pays, du fait de son positionnement économique et sociologique, doivent impérativement s'adapter aux évolutions des besoins politiques et économiques pour pouvoir relever les défis ,nationaux et internationaux dans les années futures.
Assurément, la concurrence ne se restreint pas uniquement au plan du marché, mais est mais est également influencée par les relations entre les pays. Afin de maintenir leur position dans leurs contextes actuels, il est crucial que les entrepreneurs réussissent à incorporer le facteur diplomatique dans leur culture d'entreprise. Il est indéniable que le marché exige des produits de haute qualité et une valorisation accrue du service. Cependant, un risque persiste si l'on ne parvient pas à saisir l'importance d'exploiter les outils immatériels. La puissance économique aujourd’hui souligne l'importance de la question des investissements, ce qui signifie qu’elle se fait sur le terrain des relations internationales, et donc elle nécessite un profil diplomatique de l’entrepreneur. Le secteur économique et diplomatique joue un rôle crucial dans l'attractivité et sert de vitrine à la portée internationale des nations.
Dans ce sens nous allons explorer un fait sociologique, résultant d'une inquiétude tout à fait pertinente, dont nous donnerons l'explication au fil de cet essai.
Diplomatie pourquoi ?
Pourquoi on s'intéresse- plus spécifiquement à celui de la diplomatie de l’entreprise ? La réponse à cette question est en fait multidimensionnelle :
Sur le plan scientifique
La sociologie des relations internationales a examiné les divers aspects de cette problématique. Cependant, pour certains sociologues, la pensée sociologique devrait se restreindre aux explications rationnelles et systémiques, comme c'est le cas dans les scénarios d'équilibre des puissances et de transitions hégémoniques (Jacques Vernant 1952).
Bien qu'elles soient formulées dans le cadre des politiques étrangères, certaines perspectives sociologiques ont quelque peu mené à réduire l'État à un rôle secondaire dans le domaine des relations internationales. Cette vérité, du point de vue analytique, résulte de l'effort des sociologues qui visent à occulter l'étude de l'intervention extérieure de l'État.
Il convient aussi de mentionner que concernant ce thème, les travaux scientifiques dans d'autres disciplines ont avancé en même temps qu'une spécialisation disciplinaire où les spécialistes ont considérablement exploité des théories et concepts issus de la sociologie et de l'anthropologie, dans l'optique de perfectionner leurs recherches sur les politiques et pratiques diplomatiques.
Sur le plan Etatique
L’approche que nous présentons vise, dans un cadre précis, à élucider la question des relations entre les pays, ainsi qu'entre les entreprises. Il convient de noter que le monde des entreprises, après la deuxième guerre mondiale, a toujours réussi à préserver son équilibre politique malgré les diverses crises et les multiples défis et entraves auxquels il a fait face tout au long de ses années.
Il est primordial de considérer cette réalité lorsqu'on analyse le sujet de la diplomatie d'un point de vue sociologique, particulièrement en ce qui a trait à la diplomatie économique. Ce sujet constitue notre axe de concentration qui se manifestera par une implication des entreprises nationales dans divers aspects de la politique mondiale.
Sur le plan Entreprise
Dans le contexte des relations internationales, l'entreprise est envisagée comme une dimension de la diplomatie, nous encourageant ainsi à nous pencher sur l'étude de la politique étrangère. L'évaluation se fait principalement du point de vue de l'entreprise et de son contexte particulier, ce qui lui donne ainsi une place prépondérante dans le domaine diplomatique
L'association entre l'économie et la politique n'est pas une notion nouvelle. Des études académiques dans les domaines économique et politique ont prouvé que ce lien a toujours été présent, depuis les débuts de l'histoire entre les nations. Il paraît que le rapport quotidien fournit une vision actualisée du rôle, de la position et de l'implication des entreprises dans le cadre des relations internationales. Dans son ouvrage, Segrestin Denis examine l'ascension de l'entreprise et ses transformations, tout en intégrant les diverses études sociologiques à travers les époques (Segrestin Denis, 1992).
Sur le plan des contraintes scientifiques d’une diplomatie économique comme champs
Lorsque l'aspect de la diplomatie économique expose l'entreprise comme une construction de la politique étrangère, plusieurs défis et restrictions apparaissent, tels que :
Les divers aspects de l'entreprise : à ce niveau le chercheur doit faire face à plusieurs facteurs tels que l'aspect industriel, le secteur d'activité, les questions de classes sociales, pour ne citer que ceux-là. Dans toute investigation scientifique, le cadre théorique doit correspondre aux attentes et que chaque chercheur expose son schéma conceptuel et ses instruments pour une compréhension plus approfondie du sujet. Par conséquent, la méthode de travail est primordiale, chaque donnée présentée n'étant que le reflet du processus réalisé de manière cohérente. (Rachid Bekkaj, 2000).
Les différents intervenants : Une autre facette du sujet est qu'un examen scientifique de la situation politique d'entreprise exige nécessairement l'analyse des différences entre les intervenants sociaux et politiques d'un côté, et les entreprises, gouvernements et systèmes politiques des nations de l'autre. C'est un aspect sociologique d'une importance évidente. Par conséquent, l'étude de la sociologie politique ainsi que des alliances et unions entre les nations se heurte fréquemment à une complexité inhérente aux divers éléments de la société internationale.
En effet, pour traiter la question de la méthode de recherche, une compréhension détaillée des techniques spécifiques à chaque sujet est essentielle. Dans notre situation, l'approche conceptuelle et méthodologique de l'analyse de la politique étrangère et de la diplomatie devrait être enrichie par les apports des différentes branches de la sociologie : sociologie institutionnelle, de l'action publique, des élites, etc.
Contextes sociologiques
Deux contextes bien définis doivent être prises en considérations :
Contexte continental
L'analyse de la politique extérieure et, plus précisément, des initiatives diplomatiques de chaque nation connaît une renaissance dans le domaine des relations internationales. Ce renouveau découle de l'ouverture des nations vers le marché, chaque pays, à divers degrés, ayant réussi à s'intégrer à certains marchés malgré un grand nombre d'obstacles et de défis.
Ce cadre d'adhésion suscite de nombreuses questions : - Quel est l'avenir de cette adhésion ?
— Quelle serait la stratégie idéale pour une entreprise souhaitant consolider sa présence de manière efficace dans différents domaines et contextes politiques à l'échelle mondiale ?
— Comment attester de la légitimité des institutions qui jouent un rôle crucial dans le dialogue international ?
Contexte local
Il est essentiel de réévaluer certaines problématiques découlant de l'étude sociologique et des pensées sur l’entreprise dans son cadre actuel. Selon les informations, chaque pays actuel offre des possibilités pour se situer sur le marché à plus long terme.
Outre ces divers aspects, la diplomatie, perçue comme une préoccupation des économistes et des industriels, remet également en cause les théories sociologiques tout en s'ajustant à la dynamique spécifique de chaque nation. Cette forme de diplomatie est aussi influencée par la complexité du monde d’aujourd’hui, considérant l'histoire du pays, ses nombreuses facettes sociales et les possibilités qu'il offre.
Paradigmes sociologiques
Ouverture sociale
Dans le cadre d'une approche constructive, nous avons choisi de nous appuyer sur les idées de Max Weber, en particulier en ce qui concerne les aspects d'ouverture et de fermeture dans les interactions.
L'idée de « fermeture sociale » formulée par Max Weber souligne l'aspect sociologique de ces contextes, car elle aborde essentiellement les problématiques touchant à l'identité sociopolitique, ainsi que les mouvements et réactions sur la scène internationale tant sur le plan social que politique (Max Weber, 1971).
Max Weber, dans sa recherche en sociologie, établit une différence entre la relation sociopolitique ouverte et celle qui est fermée. D'après ce chercheur, une relation sociopolitique « ouverte » signifie que, selon les normes établies, personne ne peut postuler à un poste dans une organisation politique même s'il en a la compétence. Cela peut aussi se produire quand l'engagement dans un système sociopolitique est restreint ou soumis à des conditions particulières.
Ainsi, l'établissement d'un lien sociopolitique pourrait nécessiter une interprétation plus flexible des critères d'entrée dans une société. Dans ce contexte, les conséquences du contrôle de la position ne conduiraient pas forcément à une exclusion ou une restriction d'accès pour les « autres », tant qu'ils possèdent la volonté et les ressources nécessaires pour y parvenir. Il est donc crucial qu'ils disposent des ressources (sociales, culturelles, religieuses et historiques) ainsi que des types de capital nécessaires pour établir cette connexion. Selon le sociologue en question, il ne faut pas minimiser la tendance rationnelle et émotionnelle des acteurs sociaux à maintenir et défendre leur statut.
Toute occasion appropriée, bien qu'elle ne soit pas officiellement reconnue, peut conduire à la persistance de certains comportements stéréotypés dans les interactions sociales. Donc, parmi les éléments à retenir chez les groupes qui réussissent à identifier une opportunité et à se positionner avantageusement, c’est qu’il existe une tendance marquée vers l'isolement social et l'établissement de relations exclusives qu'ils s'efforcent de conserver et de défendre. (Dufour, Frédérick Guillaume et Sébasti en Rioux, 2008).
C'est à ce stade que l'adaptation, en tant que processus social, devient cruciale dans la gestion de diverses circonstances, soulignant ainsi son importance. Affronter autrui pour réaliser un but précis est un comportement qui requiert un processus d'ajustement.
Les sciences humaines insistent sur le fait que les êtres humains disposent de moyens complémentaires pour se mettre en face des nouvelles situations ou dans des situations difficiles. Ses moyens sont nommés comme suite : stratégies d’adaptation, stratégies d’ajustement regroupées sous le nom de coping (Cohen F. et Lazarus R.S., 1979).
Coping
Sur le plan terminologique la définition du mot “coping” vient du verbe anglais “to cope with” qui signifie “faire face à”. Comme d’autres mots anglais, le terme “cope” viendrait du vieux français et signifierait coup, couper (frapper).
Au-delà du syndrome général d’adaptation, réaction purement biologique et physiologique qui est au centre de la réaction aux situations difficiles, nous pouvons parler, dans l’action sociale, d’un ensemble de stratégies.
Le concept de « coping » englobe toutes les stratégies et méthodes qu'une personne peut concevoir et mettre en œuvre en réponse à un événement qu'elle perçoit comme nouveau, complexe ou préoccupant, voire risqué, dans le but de contrôler ses effets potentiels sur son bien-être physique et mental ou sur sa situation professionnelle, ainsi que l'influence qu'elle pourrait avoir sur ses diverses tâches.
Selon Lazarus et Folkman, le coping est « l’ensemble des efforts cognitifs et comportementaux toujours changeants que déploie l'individu pour répondre à des demandes internes et/ou externes spécifiques, évaluées comme très fortes et dépassant ses ressources adaptatives » (Folkman S., Lazarus R.S., 1988).
Nous faisons appel à ce concept bien connu dans le jargon scientifique, appelé « stratégie d'ajustement » (Dantchev, 1989, Dantchev N., 1989). En d'autres termes, l'entrepreneur est engagé dans un processus d'adaptation diplomatique basé sur ses expériences vécues. Cela est particulièrement pertinent compte tenu de la nécessité de cette adaptation dans les échanges entre entrepreneurs à travers le continent africain. Dans cette perspective, l'aspect évaluation devient incontournable.
Il convient de noter que parmi ces jugements, certains sont en lien avec notre sujet, tandis que d'autres portent sur ce que l'individu peut entreprendre pour pallier la perte, éviter le péril ou obtenir l'avantage. Dans ce contexte, les stratégies de « coping » possibles incluent : le changement de situation, l'acceptation, la fuite, l'évitement, la recherche d'informations supplémentaires, le recours à un soutien social ou une action impulsive (Folkman S., Lazarus R.S., 1984). D'après les informations scientifiques relatives à cette tactique, il est essentiel de préciser que l'évaluation est influencée par les facteurs environnementaux. Ceci pourrait expliquer l'importance pour la diplomatie économique de prendre constamment en compte les conditions sociologiques.
Mobilité socio-professionnelle
La diplomatie économique engendre une dynamique au sein du milieu entrepreneurial. La mobilité socioprofessionnelle se présente donc comme un moteur de cette dynamique. Effectivement, la sociologie de l'entreprise démontre que l'entrepreneur ne se limite pas à l'aspect économique, mais est aussi lié aux rapports sociaux, politiques et culturels. C'est de là que découle l'importance de ce paradigme de mobilité socioprofessionnelle. Ainsi, un continent robuste se façonne à partir de ces ressources, une observation que la sociologie internationale a corroborée. Sindjou affirmait : « L'idée de “la puissance en acte” renvoie à la mobilisation des ressources, à la capacité » (Luc Sindjou, 2002).
On pourrait donc dire que le débat devrait mettre l'accent sur les aspects sociaux et culturels tout autant que sur les conditions matérielles. L'étude de la relation entre l'entrepreneur et la politique étrangère, en particulier dans ce contexte, nécessite la prise en compte de la réalité socioculturelle et politique de l'entrepreneur.
Considérant le contexte, l'entreprise s'est affirmée comme un produit d'ordre social et culturel. Un entrepreneur est une personne qui évolue dans des dynamiques sociologiques qui le définissent. Il est donc crucial de mettre en œuvre ce paradigme, qui se révèle indispensable.
L’intersectionnalité des rapports sociaux
Le concept de charisme émerge à la surface en fusionnant des théories et concepts issus de la sociologie d'entreprise et des relations internationales. Il est important de souligner que l'intérêt contemporain pour le charisme découle d'un processus sociologique garantissant l'efficacité opérationnelle de l'entreprise et sa durabilité à l'échelle nationale et mondiale.
Cette notion nous conduit à la source du concept de pouvoir, où l'on peut identifier ses attributs les plus distinctifs chez Max Weber. Dans « Économie et société », Weber identifie trois formes de domination distinctes (Max Weber, 1971).
Dans cette perspective élargie, l'étude sociologique des relations internationales considérera les processus de distinctions sociopolitiques comme des éléments clés dans les relations de coopération et de complémentarité entre un pays et les autres pays. Comme le met en évidence Antil A. (2003), les relations entre les pays, d'une longue durée remontant à plusieurs siècles, ont été fermement consolidées au cours du XXe siècle.
Je mettrai l'accent sur cet aspect politique que je juge essentiel pour comprendre les enjeux des rapports politiques d'une nation avec d'autres, ainsi que la construction de ses relations bilatérales avec les pays des différents continents. C'est une approche basée sur l'agencement de l'intersection, à savoir sous la forme d'échanges réciproquement profitables dans divers secteurs économiques dont les bénéfices sont distribués entre toutes les entités impliquées.
Au terme de cette étude approfondie des relations internationales, il est clair que le souhait d'opérer de façon indépendante n'est pas perçu comme une erreur stratégique, mais plutôt comme un processus sociologique fondé sur le charisme de l'entreprise. Cela lui attribue une identité unique et un rôle à jouer dans le domaine des relations internationales. Pour donner un aperçu dans le contexte anglophone, l'examen de la politique étrangère et des actions diplomatiques des entreprises cherche à contredire l'hypothèse réaliste qui considère l'État comme un intervenant uniforme et rationnel. Cependant, cela va au-delà de la simple distinction entre acteurs privés et publics. Le défi majeur consiste à prouver que cette approche économique est autonome, fondée sur une admiration positive qui influencera la rivalité en s'imposant dans un cadre international.
Ainsi, l'analyse de la politique étrangère et de la diplomatie se caractérise par son orientation vers l'étude des acteurs étatiques, l'examen multifactoriel et les liens entre la politique étrangère et le système international.
Socialisation de la diplomatie économique
Ce paradigme est lié à ce que la sociologie définit comme la compréhension de l'autre. Cette stratégie politique incite la communauté et l'entrepreneur à établir leur relation avec l'économie mondiale, non plus par le biais de comparaisons, mais grâce à une compréhension approfondie de la réalité sociologique des différentes sociétés.
Pour saisir les raisons derrière une décision ou un changement de cap politique, il est crucial de comprendre les acteurs et les processus décisionnels qui ont mené à cette action ou cette voie.
Dans cette optique, il est fondamental d'examiner la question à travers le prisme d'une sociologie de la politique étrangère, c'est-à-dire au moyen d'études et d'analyses approfondies des intervenants.
S'agit-il d'une entreprise méconnue, d'une communauté en retrait ou de familles qui constituent cette entité ? Cette interrogation est tout à fait judicieuse, surtout si l’on considère que les entreprises familiales ne sont pas forcément désavantagées, comme le souligne (Jean-Claude Daumas, 2003). Des recherches sociologiques actuelles soulignent le rôle oligarchique de la petite élite recrutée qui détient le pouvoir au sein de l'entreprise. Autrement dit, il est essentiel d'analyser la nature du pouvoir au sein de l'organisation comme une question sociologique primordiale. (Michel Bauer et Elie Cohen, 1981).
Par conséquent, la sociologie se focalise sur (la technostructure). Les sociologues soulignent davantage l'importance des interactions sociales et des négociations, représentatives de nos cultures, tout en se concentrant sur les bases de la diplomatie actuelle. Il est vrai que les théories de négociation constituent maintenant un élément essentiel des sciences humaines. C. Schirman a prouvé à travers son étude scientifique que « ces techniques, qui ont fait leurs preuves en diplomatie, peuvent être mises en œuvre dans de nombreux secteurs : relations professionnelles, partenariat commercial, management organisationnel, environnement, gestion de crise et affaires internationales ». (C. Schirman, 1994).
C'est davantage une différence de méthode qu'une réelle contradiction. Il est néanmoins important de se demander si un droit à la diplomatie économique, fondé sur la différenciation entre les secteurs et les productions industrielles, est pertinent dans le cadre de la politique étrangère. Au lieu de se focaliser sur les structures légales ou même sur la méthode de répartition du capital, l'application concrète d'une forme de pouvoir politique, qui pave la voie à des actions diplomatiques, semble être le facteur clé pour définir une entreprise.
Un des concepts clés présentés dans « L'Entreprise comme système politique » de Michel Bauer et Elie Cohen (1981), propose une vision de ce paradigme : pour encourager réellement la diplomatie économique, il est essentiel de se concentrer sur le système politique qu'incarne une entreprise.
En effet, l'essor de la diplomatie économique, perçue comme la méthode dominante dans la gestion des entreprises, représente un atout notable pour le dirigeant et pour la résolution des conflits internes.
Donc, soumettre la diplomatie économique aux décisions politiques demande naturellement une vigilance constante en ce qui concerne les tensions de classe et l'implication sociale dans les conflits, les défis et les accords au sein de l'entreprise. Pour les dirigeants de multinationales, seules les bénéfices potentiellement réalisables en fonction des stratégies mises en œuvre sont considérés comme relevant du domaine politique.
En somme, Les aspirations de développement des entreprises et des entrepreneurs doivent trouver un équilibre entre les structures issues de leur culture et leur histoire et les impératifs des relations internationales. Ils devraient se présenter comme des entités novatrices et actives, considérant leurs contextes locaux et mondiaux, tout en intégrant des facteurs sociologiques, politiques et économiques. Par conséquent, la diplomatie économique est un secteur essentiel qui requiert une attention particulière aux relations internationales et à l'innovation avancée.
Bibliographie
Jacques Vernant, Vers une sociologie des relations internationales, Politique étrangère, volume 17, numéro 4, 1952, p. 229-232.
Segrestin Denis, Sociologie de l’entreprise, Paris, Armand Colin, U Sociologie, 1992, p. 223.
Voir dans ce sens Rachid Bekkaj, « La méthode ethno biographique », in Méthodes en sciences sociales au Maroc, Publications de la faculté des Lettres, Rabat, 2000.
Rachid Bekkaj, Dix questions sociologiques au Maroc actuel, édition Somagram, Casablanca, 2010, p. 11.
Max Weber, Economie et Société, Paris, Plon, 1971, p. 82-86.
Dufour, Frédérick Guillaume et Sébasti en Rioux, « La sociologie historique de la théorie des relations sociales de propriété », Actuel Marx, n° 43, 2008, p. Il 0-139.
Cohen F. et Lazarus R.S., Coping with the stress of illness, in G.C. Stone et N.E. Adler (Edit), Health psychology, San Francesco, Jossy-Bass, 1979, p. 217-254.
Folkman S., Lazarus R.S., The relationship between coping and emotion, Social, science, Medicine, 16, 1988, p. 309-317.
Dantchev, Dantchev N., “Strategie de coping et pattern, A coronarogéne”, Revue de médecine psychosomatique, 1989, 17/18, 21-30.
Folkman S., Lazarus R.S., Stress, Appraisal y coping, New Work, Springer, 1984.
Luc Sindjou, Sociologie des relatons internationales africaine, édition Karthala, Paris, 2002, p. 207.
Max Weber, Économie et société, 1. Les catégories de la sociologie, Paris, Plon, 1971, p. 320.
Antil A., « Le Royaume du Maroc et sa politique envers l'Afrique subsaharienne », Institut français des relations internationales (IFRI), novembre 2003, p. 26.
Jean-Claude Daumas, Jean-Claude Daumas, le Capitalisme familial : logiques et trajectoires, Presses universitaires, Franc-comtoise, 2003, p. 34.
Michel Bauer et Elie Cohen, Qui gouverne les groupes industriels ?, le Seuil, Paris, 1981.
C. Schirman, « Leçon de négociation », Revue des deux Mondes, janvier 1994, p. 33-45.
Michel Bauer et Elie Cohen, Qui gouverne les groupes industriels ?, le Seuil, Paris, 1981
